Procès contre le cirque de Rome et Solovich Dumas : Code animal est partie civile.

En mars prochain se tiendra le procès Solovich Dumas, directeur du cirque de Rome.Il est entendu pour avoir exploité,en violation des dispositions réglementaires, un établissement destiné à la présentation au public de spécimens vivants de la faune étrangère. Les dispositions de l’arrêté du 18 mars 2011 fixant les conditions de détention et d’utilisation des animaux vivants d’espèces non domestiques dans les établissements de spectacles itinérants n’ont pas été respectées,  notamment pour les   lions et les tigres.

Ainsi, il a été constaté :

-Une absence de cage de détente

-Un non-respect des surfaces minimales autorisées des surfaces intérieures

-Une absence de lieu de baignade pour les tigres

-Une absence de dispositifs d’enrichissement

-Une absence d’entrainement des animaux non domestiques

-Une absence de dispositif d’abreuvement en permanence

Source : Code animal 2020

Code animal, qui suit l’affaire début de nombreuses années, sera partie civile.

C’est un procès d’autant plus important que Mr Dumas est l’un des représentants de la profession des cirques dits traditionnels (exploitants des animaux), notamment devant les instances du Ministère de la Transition Ecologique .

 Condamné en février 2025 pour violences volontaires à l’encontre de militants animalistes, Mr Dumas encourt désormais  une peine d’emprisonnement pour exploitation irrégulière d’établissement détenant des animaux non domestiques et maltraitance d’animaux par un professionnel.

Source : Code animal

Retour sur les faits :

Le 30 août 2024, la police judiciaire est intervenue à la demande de la société Cora de Villeneuve d’Ascq qui reprochait à l’établissement itinérant de présentation de cascades de véhicules « « American Monster Show » de s’être installé sur son parking sans son autorisation.

À l’occasion de cette intervention, la police judicaire a constaté la présence d’animaux sauvages « enfermés dans des cages en fer de quelques mètres carrés avec quelques restes de copeaux de bois au sol, sans eau à volonté. Les trois lionnes sont ensemble dans une cage, tandis que les trois tigres sont séparés ». À la suite d’une procédure, un zoo est alors contacté par le parquet et accepte de prendre en charge les animaux.

Code animal demande que les animaux lui soient confiés afin d’être transférés dans une structure d’accueil qui répondra au mieux aux besoins de ces animaux détenus en captivité. Nous demandons que ce procès soit exemplaire et puisse renvoyer un message fort sur le fait que des animaux sauvages n’ont pas leur place dans des camions remorques !

Source : Code animal