« Plainte contre la France »
Collectif Ours, Stephan Carbonnaux – Imho Editions – Mars 2010
L’extinction des espèces animales n’est pas une fatalité. Cette mauvaise cause a des partisans, des artisans. Un exemple, : la disparition de l’ours des Pyrénées. La France a bien signé les traités internationaux mais n’a rien fait pour protéger efficacement cet animal menacé, qui gêne de nombteux intérêts. Diverses associations de protection de la faune sauvage portent maintenant plainte contre la France devant l’Europe. Il n’y a pas de raison que ces documents accablants restent confidentiels, cantonnés aux circuits administratifs. On trouvera ici, dans ce dossier simplement abrégé pour être agréablement lisible, un argumentaire complet : chronique de l’extinction de l’ours, causes, méthodes, nom des coupables et des complices et ce qu’il faudrait concrètement faire pour sauver le plus grand carnassier d’Europe. Ce dossier est complété par un essai de Stéphan Carbonnaux, qui suit ce dossier depuis 16 ans, et qui apporte un complément affectif, personnel et documenté sur ce sujet : une élégie sur la tristesse des forêts sans ours.
« Pour en finir avec la chasse »
Gérard Charollois, éd. IMHO (radicaux libres), février 2009
Les chasseurs français, organisés par un dispositif de 1941, ont élevé dans la République une véritable Bastille murée dans ses traditions. Ils verrouillent l’appareil d’État, jouissent de soutiens au Parlement, contrôlent les organismes de gestion de la faune, disposent d’un parti politique, d’un organisme de lobbying. Ils ont ainsi constitué une véritable cynégécratie et entendent régner sans partage dans le seul but de détruire pour le plaisir des animaux qui n’appartiennent à personne. Cette intransigeance, qui développe une radicalité contraire, permet-elle d’entrevoir l’abolition de toute forme de chasse en Europe ? Ce réquisitoire contre les scandales de la chasse à la française est aussi un plaidoyer pour la réconciliation de l’homme et de la nature.
« Tristes Afriques, chasse et massacre en forêt africaine »
Isabelle et Jean-François Lagrot – Le cherche Midi – 2005
Isabelle et Jean-François Lagrot sont tous deux vétérinaires. Après s’être rendus aux quatre coins du monde au chevet d’espèces animales rares et menacées de disparition, ils s’intéressent désormais au trafic animal. Ils enquêtent sur le terrain où ils partent en famille comme ils l’ont toujours fait. Ce livre est le récit de leur périple dans les entrailles de l’Afrique centrale sur les traces des braconniers.
C’est au Cameroun, dans la forêt équatoriale du Bassin du Congo, qu’ils découvrent le trafic de la « viande de brousse ». Cette chasse commerciale de grande ampleur vide les forêts de tous ses habitants, du gorille à l’éléphant en passant par les nombreuses antilopes. Au fil des rencontres et à force de ténacité, ils entrent en contact avec les chasseurs clandestins dont ils partagent la vie, essayant de comprendre leurs motivations. Ils assistent au massacre du géant, abattu pour son ivoire et sa viande.
Ce livre explique les enjeux actuels de la conservation dans les forêts pluviales africaines. Les aventures familiales qui le jalonnent rendant compte de la difficulté d’un tel voyage. Quant à leurs enfants Julie et Félix, ils découvrent avec curiosité l’univers passionnant de la forêt. Sous la canopée, pour leur plus grand bonheur, se cache une vie palpitante.
« Vers l’ultime extinction ? La biodiversité en danger »
Philippe J.Dubois, préface de Nicolas Hulot – Ed. de la Martinière – 2004
Jamais depuis quelques années, les médias n’ont autant parlé de diversité biologique – ou biodiversité. Notre planète possède une richesse animale et végétale extraordinaire. À ce jour, 1,75 million d’espèces ont été décrites, mais certaines estimations laissent à penser que ce chiffre pourrait atteindre 14 millions. Pourtant, selon certains chercheurs, entre 5 000 et 10 000 espèces, et peut-être bien plus, disparaissent chaque année de la surface de la terre. Pour d’autres, c’est une espèce qui est rayée de la planète toutes les… 20 minutes. Et chaque heure, c’est l’équivalent en surface de sept terrains de football qui est déboisé sur la Terre. Après une très longue période de stabilité, la Terre est rentrée soudainement dans une phase brutale et inconnue de bouleversements que ce soit d’ordre climatique ou dans la composition du vivant. Vers l’ultime extinction ? est le premier ouvrage en langue française à faire le point sur les connaissances actuelles de cette ‘‘révolution biodiversitaire’‘ et à poser ouvertement ces questions primordiales pour l’espèce humaine, à l’aube du XXIe siècle.
« Atlas des espèces en danger »
Richard Mackay – Autrement / Atlas/Monde – 2002
Pourquoi le combat pour la conservation de la biodiversité est-il capital ? Parce que le réchauffement de la planète, les changements climatiques, la destruction des habitats mettent en danger les écosystèmes et les espèces animales et végétales. Le déclin des espèces représente non seulement une perte esthétique, mais aussi la disparition de données génétiques irremplaçables. Aujourd’hui, quelles sont les régions les plus vulnérables dans le monde ? Quelles espèces se trouvent menacées ou en voie de disparition ? Quelles solutions sont mises en œuvre pour préserver la planète ?
À travers un état des lieux inédit de la biodiversité, l’Atlas des espèces en danger, illustré de cartes, de schémas et de photographies fait le point sur le combat écologique et nous invite à réfléchir à la Terre de demain. Ce bilan chiffré, visuel, accessible à tous constitue un outil de travail irremplaçable. Chargé de l’environnement à l’Université de Cambridge (Grande Bretagne), Richard Mackay s’est spécialisé dans les problèmes écologiques et le développement raisonné. Il a publié des études sur la Réserve naturelle de l’île Aride, aux Seychelles, et sur d’autres questions de protection de la nature, tout en servant de conseiller à l’environnement auprès de grandes entreprises.
« Des éléphants, des hommes et de l’ivoire »
Gérard Sounia – L’Olifant – 2000
L’éléphant est l’animal sauvage qui, avec l’ours, fascine, intrigue et passionne le plus l’être humain. Il a peu à peu détrôné le panda dans la symbolique et la mobilisation en faveur de la protection de la nature à travers le monde. Depuis une dizaine d’années, l’éléphant, d’Afrique principalement, sa conservation et le commerce de l’ivoire (matière qui a fait beaucoup pour sa gloire, mais aussi pour son malheur) sont devenus un enjeu planétaire, tant au niveau des conventions et des négociations internationales qu’au niveau financier et commercial. Au lendemain de la XIe conférence de la CITES qui s’est déroulée en avril 2000 à Nairobi au Kenya et qui marque un arrêt – mais pour combien de temps ? – de la dérive commerciale, ce livre se veut être à la fois un témoignage, une analyse et un bilan sur ce dossier délicat. Après une invitation à découvrir cet animal mythique dans la première partie, ce livre brosse les relations qui ont existé de tout temps entre les hommes et les éléphants, dans lesquelles l’ivoire joue un rôle déterminant. La troisième partie fait le point sur la situation et le statut de l’éléphant d’Afrique d’aujourd’hui et retrace les grandes étapes de la lutte pour la protection de l’éléphant et l’interdiction du commerce de l’ivoire.
« Le grand massacre »
François Ramade – Hachette – 1999
Parmi les millions d’espèces vivantes, végétales ou animales qui peuplent la surface des continents et l’océan mondial, une grande majorité nous est encore totalement inconnue.
Et pourtant cette richesse encore inexploitée est aujourd’hui extrêmement menacée. Depuis le début de l’ère industrielle en effet, les conséquences sur l’environnement du formidable développement scientifique et économique, conjuguées à une redoutable explosion démographique, sont à l’origine d’une extinction accélérée des espèces. Les raisons en sont multiples : coupe effrénée des forêts, culture des terres fragiles, introduction d’espèces végétales ou animales d’origine lointaine au détriment d’espèces autochtones, extermination de populations végétales ou animales (chasse, pêche, etc.
). La biodiversité est cependant une ressource essentielle pour l’avenir de l’humanité et son développement durable. Comment est-elle menacée aujourd’hui, qu’est-ce qui justifie sa conservation, comment préserver la nature, autant de questions auxquelles François Ramade apporte des réponses précises.
« Des animaux et des hommes »
Desmond Morris – Calmann-Lévy – 1992
La croissance de l’espèce humaine nuit à l’équilibre de la planète. L’homme a fait de l’animal son serviteur, voire son esclave, oubliant ainsi le contrat qui le lie aux autres espèces. Desmond Morris nous met ici en garde; le destin de l’humanité dépend inextricablement de celui des » autres animaux »
L’auteur montre comment, au cours de l’histoire, l’homme a constamment violé les règles du contrat animal, tuant par plaisir, désir de gloire ou profit, humiliant les animaux captifs. Comment empiétant sur le territoire des autres espèces, il menace aujourd’hui leur existence même.
Il faut que l’être humain apprenne enfin à respecter les termes du contrat à partager la planète en bonne intelligence avec les animaux. Faute de quoi il suivra le sort des dinosaures : il deviendra fossile.
« Ces bêtes mal aimées »
Robert Descombes – Ouest France – 1981
Ce livre s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à une véritable harmonie de la nature. Grâce aux nombreuses observations originales de Robert Descombes, il permet de comprendre la notion récente mais extrêmeent importante d' »équilibre biologique », et arguments à l’appui, il constitue un plaidoyer passionné en faveur de quelques « bêtes mal aimées » de notre environnement. Ces animaux primitivement livrés à la malédiction populaire et accusée de tous les maux furent ensuite légalement déclarés « nuisibles », pour être enfin qualifiés de « prédateurs » et sous ces divers prétextes impitoyablement pourchassés. Certains comme le loup ou le lynx ont été exterminés de nos régions dans un passé relativement récent. ..
« Relâchez-les vivants »
Erwin Meier – Edit. Zoo la Garenne – 1977
Cet ouvrage n’est selon l’auteur, « qu’un bref condensé de onze années de tentatives fructueuses ou dramatiques, de remise en circuit naturel de quelques représentants de notre faune ».
En fait Erwin Meier dresse une liste des victimes innocentes de notre civilisation destructrice, qui semble ne pas comprendre qu’en faisant disparître chevreuils, crapauds, hérissons, oiseaux, etc…, elle se dirige à grand pas vers un monde artificiel dans lequel on ne rencontrera plus que des robots et des rats.
Alors Erwin Meier se révolte. Il pose la question : « Que faire ? » La réponse surgit aussitôt : « Essayer d’éviter la disparition de notre faune ». Pour cela : recevoir, soigner si possible et relâcher des animaux sauvages trouvés blessés…
« Contre la chasse »
Madeleine Lefrançois – Vivre / Stock – 1977
« La chasse est morte », c’est à la fois une constatation et un souhait. Une constatation parce que les grandes chasses par lesquelles l’homme (ou son ancêtre) jouait un rôle efficace dans l’équilibre de la nature sont mortes il y a 8000 ans. Un souhait, car la forme de loisir qu’elles ont engendrée est devenue un privilège insupportable. Le chasseur français au XXème siècle est génant parce q’uil stérilise une faune et une flore dont nous entendons tous jouir, parce que nous ne voulons plus accepter qu’une minorité se réfère à un passé autoritaire pour imposer sa puissance et exalter une forme primaire d’agressivité…