« Défense bouddhiste des droits et de la vie des animaux »
Michel Banassat – Ed You Feng- 2012
Michel Banassat est l’auteur de plusieurs ouvrages sur le bouddhisme: Une Introduction à l’Etude du Bouddhisme, un ouvrage consacré à Avalokiteshvara, le Bodhisattva de la Grande Compassion, et un Traité Bouddhiste de la Grande Compassion. Il a également écrit le best-seller concernant le Chinatown parisien du 13e arrondissement. Fervent défenseur des droits de l’homme et des droits des animaux, ces droits étant indissociables les uns des autres, étant donné que tous les êtres vivent en interdépendance, Michel Banassat nous dévoile aujourd’hui son ouvrage consacré à la Défense Bouddhiste des Droits et de la Vie des Animaux. Cet ouvrage est destiné non seulement aux bouddhistes, mais également aux non bouddhistes aimant les animaux et participant activement à leur défense et à leur protection : afin que les premiers militent, au nom de leurs convictions religieuses plus que profondes et intimes, en faveur de la condition animale, et que les seconds prennent connaissance, en dehors de toute considération religieuse, de la position bouddhiste par rapport à cette condition animale.
« La magie des animaux, aimons ces bêtes qui nous rendent humain »
Guy Gilbert – Philippe Rey – 2010
Pour le père Guy Gilbert, les animaux sont une passion d’enfance. Depuis 1974, à la Bergerie de Faucon qu’il a créée dans les Alpes-Maritimes, si Guy Gilbert aime tant les bêtes, c’est parce que, à leur contact, les jeunes brisés qui lui sont confiés ont reconquis leur dignité d’êtres humains. Il est juste que, par ce livre, il leur rende hommage, avec humour et émotion.
Spirituel et pratique, ce texte donne de précieux conseils d’éducation. Il développe le lien mystérieux que les animaux peuvent tisser au sein d’une famille, parle également de l’intelligence et des sentiments des animaux, de leur dévouement auprès des personnes âgées, des blessés, des naufragés, des malades, des mourants même…
Pour Guy Gilbert, les hommes, les animaux et les plantes font partie d’un tout merveilleux. « Mon Dieu, que faisons-nous de l’équilibre de la Terre ? » s’alarme-t-il avec les mots de celui pour qui veiller sur la nature, c’est aussi veiller sur la création de Dieu.
« Et si l’aventure humaine devait échouer »
Théodore Monod – Grasset – 2000
« Et si l’aventure humaine devait échouer… Supposition absurde ? Pensez donc ! L’homme n’occupe-t-il pas le sommet de l’évolution biologique ? N’est-il pas le seul animal dont la tanière s’éclaire la nuit ? Le seul aussi qui soit capable d’avoir une histoire et de l’écrire ? L’antique Serpent nous l’avait promis : Vous serez comme des Dieux… Et la puissance, certes, nous l’avons eue, au moins matérielle. Nous, les rois orgueilleux de la création. Nous les maîtres d’une terre bordée de nuit… Mais si l’homme n’a pas la sagesse de respecter la vie, le monde ne risque-t-il de continuer sans lui ? » T.M.
Notre avis : un livre de référence plein de sagesse, de lucidité, et non dénué d’humour. A lire !
« Révérence à la Vie »
Théodore Monod – Conversation avec Jean-Philippe de Tonnac – Grasset – 2000
La Terre est un jardin bordé de nuit. Tels des aveugles nous avançons, mais sûrs de nous, fiers, cruels, consommateurs, assoiffés de profit. Modernes ? Que restera-t-il à nos enfants de cette oasis si humaine ? Seront-ils seulement là pour contempler nos méfaits ? Verront-ils, comme nous, les fleurs, le désert, le ciel aux mille étoiles, la vie menacée, la guerre ? Théodore Monod – qui avait seize ans quand les cloches de France sonnèrent la paix en 1918 – nous offre une méditation lucide et pleine d’espoir. Il se bat aujourd’hui comme il l’a toujours fait. Et nous dit : ne mourons pas résignés devant nos ordinateurs. Dans le silence. Dans nos lits. Battons-nous. Cherchons le beau, le vrai. Ayons enfin le courage des larmes. Et révérons la vie.
« L’animal, l’homme, la vie »
Yvan Beck – Les eperonniers – 1998
«Nous devons nous donner ce temps indispensable pour réintégrer en nous l’éternité dont nous sommes porteurs».Tandis que les philosophes épuisent les détours de la conscience individuelle, que les romanciers explorent les contours de la légende per-sonnelle, Yvan Beck, lui, nous invite au retour vers soi, au départ d’une réflexion sur la rupture entre l’économie et le vivant.
En huit chapitres traitant de dossiers aussi divers que l’animal de compagnie, la normalisation des pièges, le foie gras, la production animale, la démographie humaine et la mal consommation et les nouveaux paradigmes de la science, l’auteur nous transmet un message de sagesse pour nous aider à comprendre le lien qui unit toute chose.
De page en page se tisse alors une nouvelle vision du monde où se rétablissent les connexions du tout et de la partie. Où s’estompe l’illusion de la séparation. La reconstruction. Le livre est dédié à tout ce qui est.
« L’Eglise et l’animal ( France, XVIIè – XXè siècle) »
Eric Baratay – Cerf – 1996
Le pape Jean-Paul II appelait récemment au respect des animaux. Or la prise en compte de la nature et notamment du monde animal est un phénomène récent. Le discours de l’Eglise catholique permet de retracer cette évolution des mentalités et des comportements, et d’en construire une histoire. Il s’avère que la transformation des sensibilités, depuis un XVIIème siècle encore empreint des conceptions médiévales, fut marquée par de brusques évolutions, des glissements insensibles, des permanences et des reflux. On peut en effet discerner quatre manières successives d’appréhender l’animal. D’abord considéré comme proche de l’homme et missionnaire de Dieu (1600 – 1670), ensuite ravalé au rang de machine, puis rejeté hors du domaine religieux (1670 – 1830), il est en partie réhabilité (1830 – 1940) avant de faire l’objet d’approches contradictoires (1940 – 1990). Derrière ces pulsations se dessinent deux tendances profondes. La première, qui court depuis la fin du XVIIème siècle, désacralise l’animal et contribue à la rupture entre l’homme et la nature. La seconde, du XIXème siècle à nos jours, se caractérise au contraire par une valorisation croissante de cette nature et du monde animal. Cette histoire permet une lecture nouvelle des phénomènes religieux (la Réforme catholique du XVIIème siècle représente la contribution cléricale au mouvement naissant de libération vis-à-vis des contingences naturelles), tout en révélant les évolutions des sensibilités à propos de la relation à Dieu, de la place de l’homme dans la création et de sa compréhension des autres. Voici un ouvrage novateur, et d’une grande actualité.
« Les animaux ont-ils une âme ? »
Gary Kowalski – Editions Jouvence – 1993
Les animaux jouent-ils? Rêvent-ils? Ont-ils le sens de la mort? Du bien et du mal? De la création artistique? Connaissent-ils l’amour? Ont-ils connaissance d’eux-mêmes? Voilà bien les caractéristiques si humaines de toute vie spirituelle. Mais sommes-nous les seuls sur terre à avoir une vie intérieure et spirituelle intense? Certes, personne ne peut prouver que les animaux ont une âme. Mais en ouvrant notre cœur aux autres créatures, à leurs joies et à leurs peines, nous découvrons qu’elles ont le pouvoir de nous toucher et de nous transformer. Il y a en eux une intériorité qui éveille ce qu’il y a de plus profond en nous. Accorder aux animaux le droit à une démarche spirituelle, c’est donner une nouvelle dimension à notre perception de la planète Terre : plus d’amour, de respect, de compassion, mais aussi de joie et d’harmonie. Voici un livre écrit avec cœur et passion. Ces anecdotes attachantes et inoubliables vous feront voir avec des yeux nouveaux et émerveillés les animaux qui vous entourent.
« De l’immortalité des animaux »
Eugen Drewermann – Cerf – 1992
Dans le christianisme, comme dans le judaïsme, chaque être humain a une valeur infinie parce qu’il possède une âme immortelle et qu’il dépasse donc les limites que lui assignent la nature (la mort corporelle) et la société (l’injustice). Mais cette valeur infinie de l’être humain, scellée par la résurrection, ne se dit-elle pas au détriment des animaux ? Ceux-ci, dépourvus d’immortalité individuelle, n’ont pas de fin en soi et sont ravalés au rang de simples moyens : élevage industriel intensif pour la nourriture, expérimentations diverses pour la science médicale ou pour les produits cosmétiques, mauvais traitements divers… Réfléchir sur le sort injuste réservé aux animaux, c’est reconsidérer la place – éminente, mais éphémère – de l’homme au sein de la nature, prendre conscience de notre environnement et de notre solidarité avec toute la création et redécouvrir le « souffle divin » éternel qui donne vie à tous les êtres.
« Les animaux nos humbles frères »
Jean Gaillard – Le Sarment Fayard – 1986
« Peut-on bénir les chien ? » « retrouverons-nous nos amis après la mort ? » » la vivisection est-elle un péché ? » « l’amour qui unit le chien à son maître a-t-il une valeur pour Dieu ? »
Les amis des bêtes ont le sentiment d’être oubliés par l’Eglise. il est vrai que sa parole est devenue rare sur ce sujet. Pourtant, jamais les animaux domestiques n’ont été aussi nombreux. En vérité cet enseignement existe. Les animaux sont cités dans les premiers versets de la Genèse, avant l’homme.
Ce livre, très documenté, passionnera tous les amis des bêtes et ouvrira à tous des horizons très neufs, tout en restant dans le plein respect de la tradition la plus ancienne.
« L’animal, l’homme et Dieu »
Michel Damien – Cerf – 1978
Les animaux ont été oubliés par l’Eglise. Pourquoi la religion d’amour fondée par le Christ a-t-elle méprisé les bêtes ? Ce refus de la nature a eu des conséquences catastrophiques en forgeant des mentalités inadaptées aux problèmes de notre temps. Nous détruisons la nature et ne savons comment assurer la survie des générations futures. Pourtant, la Bible tout entière livre un enseignement précis et révolutionnaire qui n’a jamais été accueilli comme il le mérite, malgré François d’Assise. Une écologie biblique existe, qui restait à dégager des textes sacrés. Elle proclame la valeur des animaux et des plantes plus qu’aucun défenseur de la nature ne l’a jamais fait. Elle pose ouvertement le problème de la survie de nos compagnons dans l’au-delà, et y répond. C’est une vision nouvelle de la place de l’homme sur la planète qui apparaît, de ses responsabilités, et de sa véritable recherche du Christ. Le chrétien ne peut plus regarder la nature et adhérer á la Révélation biblique sans se redéfinir. Le non chrétien ne peut plus porter sur le contenu de la foi le même jugement qu’autrefois. Personne ne restera indifférent á cette recherche de l’absolu en compagnie des créatures les plus humbles.
« Un prêtre se penche sur les animaux »
Jean Gautier – Flammarion – 1965
Spécialisé dans l’histoire de la spiritualité, il publia plusieurs ouvrages qui se répandirent dans le monde savant. Mais ce qui contribua à faire connaître du grand public français et étranger fut son libre plein de poésie, de tendresse et d’humour, intitulé « un prêtre et son chien », l’un des best-sellers de 1957, traduit en plusieurs langues.
Ce volume reçut son complément quelques années plus tard dans un autre récit : « un prêtre se penche sur les animaux », où l’abbé Gautier, après avoir raconté l’histoire de son second chien et de quelques bêtes familières, essaya de résoudre, à la lumière de la Bible et de la théologie, des problèmes comme ceux de l’orgine des animaux, de leurs souffrances, de l’exstence de leur âme sensitive, de leus instincts, de leur survis hypothétique. Il consacra un important chapitre au devoir des chrétiens envers toutes les créatures vivantes.