« Des animaux et des bêtes »
Bebb, Ed. les points sur les i, bande dessinée – mars 2013
« Ils m’ont attaché à un arbre et ils sont partis ! Ils ne reviennent pas et ça m’inquiète beaucoup, c’est ma famille ! Ils leur est arrivé quelque chose, c’est O-BLI-GE !! Alors je me suis détaché et je suis parti à leur recherche, à leur secours ! Mais j’ai rencontré d’autres humains qui m’ont mis en cage, qui me font faire des choses que je ne comprends pas ! Puis j’ai rencontré toutes sortes d’animaux qui eux aussi ont rencontré des hommes qui leur font faire des choses qui n’ont aucun sens, qui font mal, qui nous rendent triste et malheureux. Ma famille me manque, eux étaient gentil, ils me nourrissaient, me donnaient de la tendresse et jouaient avec moi ! Où sont-il ? Le manque de respect, la cruauté dont nous faisons preuve envers ces animaux à qui nous devons tout m’a toujours révolté. La bd humoristique est un moyen beaucoup plus « doux » pour informer les gens sur ce que subissent les animaux par rapport aux vidéos ou photos terribles qui peuvent en rebuter bon nombre car certain d’entre nous, les humains, sont des êtres sensibles. Commander >>
« Le point de vue de l’animal, une autre version de l’histoire »
Éric Baratay – Ed. Le seuil – 2012
L’histoire, celle bâtie par les hommes, est toujours racontée comme une aventure qui ne concerne qu’eux. Pourtant, les animaux ont participé et participent encore abondamment à de grands événements ou à de lents phénomènes. Leurs manières de vivre, de sentir, de réagir ne sont jamais étudiées pour elles-mêmes, comme s’il n’y avait d’histoire intéressante que celle de l’homme. Comme s’il existait en nous une difficulté à s’intéresser aux vivants que nous enrôlons, mais que nous traitons comme des objets, indignes de participer à la marche de l’histoire. L’histoire vécue par les animaux est néanmoins, elle aussi, épique, contrastée, souvent violente, parfois apaisée, quelquefois comique. Elle est faite de chair et de sang, de sensations et d’émotions, de douleur et de plaisir, de violences subies et de connivences partagées. Elle n’est pas sans répercussion sur la vie des hommes, à tel point que ce sont leurs interactions, leurs destins croisés qu’il faut désormais prendre en compte. Elle est donc loin d’être anecdotique et secondaire. Il faut se défaire d’une vision anthropocentrée pour adopter le point de vue de l’animal, et fournir ainsi une autre vision de l’histoire, qui ne manquera pas d’intéresser notre monde inquiet de la condition faite aux animaux.
« Enfants et animaux des liens en partage »
Karine Lou Matignon – Ed. de la Martinière – Septembre 2012
Sauvage ou domestiqué, quelles que soient les espèces, les époques et les cultures, l’animal a toujours tenu une place importante dans la vie des enfants. Ce sont ces liens qu’explore l’ouvrage Enfants et animaux. Karine Lou Matignon se penche ici sur le rôle et la place que tient l’animal auprès de l’enfant à chaque étape de sa vie et de son développement individuel et social.
Cet ouvrage très documenté et abondamment illustré s’appuie sur des témoignages d’écrivains, de scientifiques, de pédopsychiatres et d’éthologues reconnus. Il étudie cet univers en montrant l’interdépendance, les dimensions psychologiques, sociologiques et ethnologiques de ces liens et confronte ces différents points de vue. Au-delà de la relation de complicité qui peut se nouer entre l’enfant et l’animal, l’ouvrage analyse aussi comment les bêtes deviennent des moteurs dans l’éducation et l’apprentissage, comment ils peuplent l’imaginaire et quelle est leur place dans différentes civilisations. D’autres aspects de ces rapports fascinants sont également abordés comme le rôle de l’animal à l’hôpital ou dans la résolution de traumatismes. Autant d’exemples riches et variés qui donnent une vision large d’un univers encore méconnu et font de cet ouvrage un repère important.
« La cause animale 1820-1980 essai de sociologie historique »
Christophe Traïni – ed. PUF – février 2011
Histoire sociale des mouvements de protection animale, en France et en Grande-Bretagne. Analyse les sources théoriques de la défense de la cause animale, les justifications du recours à la violence, la dimension religieuse et sociale des engagements militants, etc.
« L’homme, l’animal et la machine »
Georges Chapouthier et Frédéric Kaplan, CNRS Edition, février 2011
Les animaux ont-ils une conscience ? Les machines peuvent-elles se montrer intelligentes ? Chaque nouvelle découverte des biologistes, chaque progrès technologique nous invite à reconsidérer le propre de l’homme.
Ce livre, fruit de la collaboration entre Georges Chapouthier, biologiste et philosophe de la biologie, et Frédéric Kaplan, ingénieur spécialiste de l’intelligence artificielle et des interfaces homme-machine, fait le point sur les multiples manières dont les animaux et les machines peuvent être comparés aux êtres humains. Après un panorama synthétique des capacités des animaux et des machines à apprendre, développer une conscience, ressentir douleur ou émotion, construire une culture ou une morale, les auteurs détaillent ce qui nous lie à nos alter-egos biologiques ou artificiels : attachement, sexualité, droit, hybridation. Au-delà, ils explorent des traits qui semblent spécifiquement humains – l’imaginaire, l’âme ou le sens du temps – mais pour combien de temps encore…
Une exploration stimulante au coeur des mystères de la nature humaine, qui propose une redéfinition de l’homme dans son rapport à l’animal et à la machine.
« L’animal est l’avenir de l’homme »
Dominique Lestel, Edition Fayard, 2010
La vie partagée avec l’animal constitue un enjeu politique, philosophique et éthique majeur de notre temps. Pour Dominique Lestel, cette question métabolise quelques-unes des caractéristiques les plus pathologiques de la civilisation occidentale, qui s’expriment en particulier à travers la thèse de l’animal-machine ou le mépris dont font encore trop souvent l’objet les défenseurs des animaux.
Dans cet essai enlevé et engagé, l’auteur affirme au contraire que le souci des animaux fait partie intégrante de notre humanité. Il montre dans quelle mesure l’animal est pour nous un interlocuteur à part entière, et parfois un partenaire, auprès duquel nous avons contracté une dette infinie. Analysant notamment les problèmes posés par l’expérimentation animale – dont il révèle toute la complexité –, il plaide pour le développement d’une bioéthique de la réciprocité : si nous pouvons prendre beaucoup à l’animal, nous devons aussi lui donner beaucoup.
Ce livre de philosophie pratique est destiné à donner des munitions à tous ceux qui persistent à défendre la cause animale, mais aussi à tous ceux qui souhaitent penser l’humain au-delà de l’idée d’une barrière hygiénique qui le préserverait d’une contamination suspecte par les autres animaux.
« Humanité, animalités, quelles frontières ? »
Sous la direction de Jean-Claude Nouet et Georges Chapouthier – Connaissances et Savoirs – 2006
Rassemblées dans cet ouvrage, les contributions originales de vingt-et-un biologistes, médecins, vétérinaires, philosophes et juristes, montrent combien se sont estompées aujourd’hui les frontières scientifiques, philosophiques, juridiques, pathologiques, prétendument infranchissables, que le cartésianisme avait voulu voir ou ériger entre l’humanité et l’animalité.
La récente et rapide évolution des connaissances dans les diverses branches spécialisées des sciences biologiques et médicales, aboutit au constat qu’il n’existe finalement entre l’homme et les autres espèces animales que de simples différences de degré dans la présence de caractéristiques, de maladies, d’aptitudes comportementales ou de capacités mentales communes, ébauchées chez certaines espèces et plus développées chez d’autres.
L’ancienne notion de frontière cède la place à la notion de gradient. La question des frontières entre l’humanité et l’animalité se trouve ainsi reposée sous un angle complètement nouveau. Après les levées des barrières conceptuelles, scientifiques et philosophiques qui séparaient depuis des siècles l’homme des animaux, voici que s’entrouvrent à leur tour les barrières de l’Ethique et du Droit que l’on croyait définitivement fermées.
Le respect des animaux se lie au respect des hommes entre eux. Une nouvelle appréhension juridique de l’animalité est sur le point de naître. De vieilles certitudes vacillent. Ne sommes-nous pas finalement au seuil d’une importante (r) évolution dans l’histoire des rapports entre l’espèce humaine et les autres espèces animales ? Orientera-t-elle les choix à venir de la Société des hommes, devenue pleinement responsable non seulement de son propre devenir, heureux ou malheureux, mais aussi de celui de tous les autres animaux de la planète, de leur survie, de leur bien-être ou de leur mal-être, qu’ils soient sauvages ou domestiqués ?
« Et s’il n’y avait plus d’animaux »
Jean-Luc Renck – Editions de l’Hèbe – 2004
L’animal habite tous les mondes humains, depuis toujours, et il a engagé les hommes dans des relations innombrables, souvent contradictoires. Que ce soit en chair et en os ou sous forme de récits, de réprésentations, l’animal est omniprésent dans notre vie matérielle et spirituelle.
Alors pourquoi, fréquemment éprouvons-nous une gêne à admettre cette omniprésence comme un apport fondamental à notre humanité, pourquoi la minimisons-nous ? Et pourquoi déclassons-nous comme pathologies ou faiblesses bon nombre de rapport avec la bête ?
« Sans les animaux, le monde ne serait pas humain »
Karine Lou Matignon, préface de Boris Cyrulnik, Albin Michel, 2003
De notre ancêtre chasseur au scientifique d’aujourd’hui en passant par le chamane qui établit une relation magique avec le maître-esprit des animaux, communiquer avec les bêtes est un vieux rêve de l’humanité. Mais existe-t-il un langage commun à l’homme et à l’animal ? Dans quelle mesure le chant des oiseaux peut-il nous aider à mieux comprendre le monde ?
À travers leurs propres expériences, des chercheurs, des artistes, des aventuriers tentent dans cet ouvrage de redéfinir la place de l’homme dans le monde en franchissant ce fossé qui nous a séparés de l’animal. Ils nous invitent, avec l’auteur à découvrir les mille manières dont on peut « communiquer » avec les bêtes et nous montrent comment il est possible, grâce à leur enseignement, de mieux comprendre notre propre condition.
Et si le fait de retrouver cette sensibilité et cette curiosité d’enfant à l’égard de l’animal, loin de nous détourner de l’humain, nous en rapprochait ?
« Qu’est ce que l’humain ? »
Pascal Picq, Michel Serres, Jean-Didier Vincent – Le Pommier – 2003
Qu’est-ce que l’humain? ou comment deux savants assez philosophes et un philosophe assez savant reviennent sur la distinction classique entre nature et culture.
Notre tradition culturelle posait une barrière quasiment étanche entre l’animal et l’humain. Nous savons aujourd’hui que nous partageons avec nos cousins les plus récents l’immense majorité de notre matériel génétique. Alors qu’est-ce qui spécifie l’humain?
Trois réponses venues de trois disciplines: la neurobiologie, en un va et vient entre sciences cognitives et biologie du système nerveux, la paléoanthropologie, à la charnière de la théorie de l’évolution et de la préhistoire, et la philosophie.
« L’étrange existence de l’animal »
Pierre-Yves Bourdil – Le Relié – 2001
Nous ne saurions pas grand chose de l’animal si nous le mettions pas en scène. Comme nous, il vit, souffre, se reproduit et meurt, mais quand nous l’interrogeons, il ne répond pas. Alors nous l’étudions au microscope, nous le transformons en star de cinéma, en monstre de cirque, ou même en dieu résigné dont nous devenons l’esclave. À travers lui, c’est l’animal en nous que nous questionnons, d’où son étrange existence si liée à la nôtre. Il nous sert de norme gratifiante, d’alibi doux à caresser. Par contraste, il donne du sens à notre vie.
« Le troisième chimpanzé – essai sur l’évolution et l’avenir de l’animal humain »
Jared Diamond – Gallimard – 2000
La chose est désormais connue de tous : l’homme, partageant plus de 98 % de ses gènes avec le chimpanzé pygmée et le chimpanzé commun, représente, dans le monde animal, le troisième chimpanzé. On en mesure habituellement peu les implications. Le langage, l’art, la technique et l’agriculture – qui distinguent ce chimpanzé – sont le fruit d’une évolution non pas seulement anatomique, mais également comportementale : le cycle vital de l’homme se particularise par le faible nombre de petits par portée, les soins parentaux bien au-delà du sevrage, la vie en couple, l’espérance de vie, la ménopause.
Autant de traits qui soulèvent le problème de l’éventuelle présence de précurseurs dans le monde animal, et du stade auquel le troisième chimpanzé fit le saut quantique en matière de réussite évolutive, avec l’acquisition de l’aptitude au langage, il y a moins de cent mille ans.
Alors l’animal humain déploie tous ses traits particuliers – à commencer par son aptitude unique à détruire massivement son genre, et sa capacité à détruire les écosystèmes, à ruiner la base même de sa propre alimentation. Génocide et holocauste écologique posent désormais la question cruciale de l’extinction de l’espèce humaine, à l’instar de milliards d’autres espèces disparues au cours de l’histoire de l’évolution. Telle est l’ampleur de la perspective que Jared Diamond ouvre, avec une éblouissante culture scientifique, géographique et historique, dans cet ouvrage sans égal.
« L’Homme, le singe et l’oiseau »
Remy Chauvin – Odile Jacob -2000
Un chimpanzé à qui l’on demande de trier des photos représentant des hommes, des chimpanzés et d’autres animaux, fait deux piles, l’une pour les hommes et les singes, l’autre pour tous les autres animaux… Un perroquet comprenant qu’un homme veut apprendre des mots de sa langue à un autre perroquet, s’efforce de les prononcer lentement et distinctement pour aider le projet humain… Les anthropoïdes et les hommes évitent le contact visuel dans les situations d’agression et le recherchent quand ils se réconcilient… Les oiseaux offrent des fleurs aux oiselles qu’ils convoitent… Ce livre essaie de nous raconter où en est l’homme dans tout cela. Il est plus proche que prévu du singe mais également de l’oiseau grâce au langage articulé.
« La plus belle histoire des animaux »
Pascal Picq, Jean-Pierre Digard, Boris Cyrulnik, Karine Lou Matignon – Seuil – 2000
Que savons-nous vraiment des animaux Comment sont-ils apparus ? Pourquoi la nageoire, l’aile, la patte, et l’œuf, ce merveilleux produit de la sexualité ? Pourquoi certaines espèces se sont-elles laissé apprivoiser, domestiquer ? Que saisissent-ils du monde ? Pouvons-nous communiquer avec eux ? Comprendre leurs pensées ? Et pourquoi mangeons-nous les uns et aimons-nous les autres ? L’histoire des animaux, c’est aussi la nôtre : celle de nos rapports mouvementés avec la nature, avec notre passé. Insectes, poissons, oiseaux, mammifères et bien sûr chevaux, chats, chiens et autres familiers, ils défilent dans ce récit conté avec passion par trois des plus grands spécialistes. Une histoire de famille, en somme, dont ils révèlent les secrets.
« La politique du chimpanzé »
Frans de Waal, préface Desmond Morris – Le Rocher – 1995
Prise de pouvoir, luttes d’influence, bluff, intimidation, opportunisme, manipulation, règlements de compte…, il n’est rien, ou presque, de ce qui se trame dans les antichambres du pouvoir de l’univers humain qu’on ne puisse trouver en germe dans la vie sociale d’une colonie de chimpanzés. Telle est la révélation majeure de l’éthologiste hollandais.
« Histoire et Animal » (2 Vol.)
Collectif Presses de l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse, 1989
En mai 1987 la communauté scientifique de Toulouse sous l’impulsion de l’Association « Homme, Animal et Société » présidée par la Professeur Alain Couret, entouré d’Alain Gallo, Frédéric Ogé, organisait une semaine de colloques sur des thèmes aussi divers que Biologie et Animal, Droit et Animal, Histoire et Animal.
Les principales communications présentées au cours de cette semaine « Homme, Animal et Société » sont rassemblées et présentées dans des volumes publiés par les Presses de l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse.
Le Tome III « Histoire et Animal » publié en 1989 comprends 2 volumes : le premier s’intitule « Des Sociétés et des Animaux » et le second « Des Animaux et des Hommes ».
« La peur et les animaux, de la légende à la réalité »
Jean-Jacques Barloy – Balland – 1982
Depuis la préhistoire, l’homme règne sur toutes choses, dicte ses lois et décide de l’avenir du monde qu’il soit végétal ou animal.
Or, cet être tout puissant dont le cerveau contrôle les éléments les plus sophistiqués éprouve, trop souvent une peur démesurée au contact ou simplement à la vue d’espèces vivantes qu’il a cependant réduites à sa merci.
L’auteur ne s’intersse pas tellement ici aux animaux parfois dangereux (fauves, requins ou autres crocodiles) ni aux animaux familiers (cahts, cheins, vaches ou chevaux) dont la compagnie attendrit les uns terrorise les autres pour des raisons purement subjectives…
« Le singe nu »
Desmond Morris – Librairie Générale Française – 1976
Familiarisés comme nous le sommes maintenant avec l’idée que l’homme descend du singe, nous avons coutume de considérer ce parent comme un ancêtre très lointain distancé depuis belle lurette sur la route de l’évolution des espèces par la variété dite « Homo sapiens ». Le zoologiste Destriond Morris bouleverse allégrement cette notion rassurante pour notre vanité. Non, déclare-t-il, nous ne sommes pas une espèce nouvelle née du processus de l’évolution, nous sommes toujours des singes. Et il le démontre. Eliminant les sociétés primitives encore existantes comme étant « des ratés de l’évolution », il observe le singe nu moderne, arboricole sorti des forêts et devenu carnivore, sous l’angle de la sexualité, de l’éducation, de la combativité et de la recherche du confort (où il assimile hardiment la quête des peux chez les primates aux menus propos mondains dans un effet scientifico-contique irrésistible). Pour élaborer cette thèse originale, il lui a suffi d’étudier le comportement humain dans la même optique que celui des animaux – et en utilisant le même vocabulaire. Le résultat est extraordinaire de précision scientifique. de logique… et d’humour.
« Des bêtes et des hommes »
J. Allen Boone – Editions Dangles – 1973
Le monde a de plus en plus besoin d’hommes qui comprennent ce que la nature et les animaux en particulier, essaient de nous dire. Beaucoup de personne savent maintenant que les animaux connaissent perçoivent une foule de choses qui nous échappent parce que trop souvent, nous nous limitons – par esprit rationnaliste et par un fâcheux et fallacieux sentiment de supériorité – à notre seul intellect.
Anne de Noailles a dit que les bêtes sont de « fraternels et sages compagnons » mais elles ne seront pour nous de véritables amies que lorsque nous feront l’effort nécessaire pour les comprendre, les considérant comme des « intelligences » à part entière, balayant nos idées préconçues et étriquées et surtout notre concept de supériorité. Il faut que nous établissions le dialogue avec elles, en toute bonne foi, l’esprit ouvert et le coeur accueillant; alors seulement elles nous répondront et nous ferons faire d’étonnantes découvertes, comme le fit faire à l’auteur de ce livre, ce merveilleux chien-acteur d’Hollywood nommé « Coeur-Vaillant ».
« Traité des animaux »
Condillac – Vrin – (ed 2004) – 1755
» Il serait peu curieux de savoir ce que sont les bêtes, si ce n’était pas un moyen de connaître mieux ce que nous sommes. C’est dans ce point de vue qu’il est permis de faire des conjectures sur un pareil sujet. S’il n’existait point d’animaux, dit Monsieur de Buffon, la nature de l’homme serait encore plus incompréhensible. Cependant, il ne faut pas s’imaginer qu’en nous comparant avec eux, nous puissions jamais comprendre la nature de notre être: nous n’en pouvons découvrir que les facultés, et la voie de comparaison peut être un artifice pour les soumettre à nos observations » Condillac