La chanteuse Amy Winehouse s’est entichée d’un petit singe lors de son voyage dans les Caraïbes à la Barbade. Le primate détenu dans un hôtel de luxe aurait eu le droit aux déclarations d’amitié de la chanteuse qui compte bien le garder auprès d’elle.
Pas sûr que l’animal en demande tant. Si Amy Winehouse a craqué sur le singe, il serait par contre inconscient de lui faire subir une vie de star entre plateau, béton et stress en tout genre.
Deux histoires passées illustrent la difficulté d’une telle relation :
- Bubbles, le chimpanzé que Michael Jackson avait apprivoisé alors qu’il n’avait que 8 mois (en 1983) coule désormais ses vieux jours dans un parc naturel de Symar en Floride, il a aujourd’hui 27 ans. La star s’en était séparé officiellement du fait du poids, de la taille et du coût de l’animal (17000 euros/an), mais en réalité parce qu’un tel animal peut devenir extrêmement dangereux lors de sa maturité sexuelle.
> Vidéo du chimpanzé Bubbles avec Mickael Jackson
- Le rappeur français Joey Starr avait également un petit singe macaque détenu dans son appartement, l’animal est tristement devenu célèbre suite aux coups qu’il avait reçu en 2002 devant les caméras de M6, le rappeur étant gêné par le bruit fait par le primate. Reconnu coupable de «mauvais traitements», il avait dû payer une contravention de 750 euros, plus une amende de 9 000 euros pour détention d’un animal protégé. > voir la vidéo
Peut-on condamner un animal, aussi « craquant » soit-il, en le privant d’un environnement qui lui correspond et en le privant de toute relation avec ses congénères ? Aimer un animal, n’est ce pas avant tout respecter ses besoins ?
Franck Schrafstetter