L’extinction des perroquets ne cesse de s’accélérer et le bouleversement de leurs habitats naturels en est la cause principale. C’est en effet ce qu’indique une étude publiée récemment dans Global Change Biology (Global trends of habitat destruction and consequences for parrot conservation – Avril 2020). Avec comme points chauds de la biodiversité le bassin Amazonien et le sud Australien, presque 1 sur 3 espèces de perroquets est en danger d’extinction.
Les perroquets, qui font, par exemple, leurs nids dans les cavités des arbres, voient leur habitat naturel et leur population menacés par l’exploitation forestière et l’agriculture intensive, notamment. En effet, plus de 70% des perroquets sont tributaires de la forêt et dépendent de ces écosystèmes pour leur survie. En plus de cela, il faut ajouter le braconnage qui sert à alimenter un marché d’animaux de compagnie sauvages pour les particuliers.
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Georges Olah de l’Université Nationale Australienne indique “qu’ils font partie des ordres d’oiseaux les plus menacés, avec un risque d’extinction plus élevé que d’autres groupe d’oiseaux comparables”.
Ainsi Sur les 398 espèces connues de perroquets, 18 sont en danger critique d’extinction, 39 sont en danger et 55 sont vulnérables, selon la Liste rouge de l’UICN.
On note par exemple l’extinction du perroquet de Caroline (Conuropsis carolinensis), qui fut observé pour la dernière fois en 1913, alors que cette espèce survolait presque la moitié des Etats Unis au 19e siècle. L’exemple du perroquet Gris du Gabon (psittacus erithacus) qui connait une baisse dramatique de sa population sauvage. Selon l’ONG Bird Life International, ce perroquet est dans le top 3 des espèces d’oiseaux les plus commercialisés dans le monde. Selon les observations de l’ONG, la population du Ghana aurait diminué de 90 à 99%. L’espèce est sur l’annexe I de la CITES depuis 2016, interdisant ainsi son commerce international.
Selon les chercheurs, le Nord-Ouest de l’Amazonie et l’Ouest de la Nouvelle Guinée subiront des taux d’extraction de bois très élevés d’ici 2050. La richesse en variété de perroquets est particulièrement élevée dans les néotropiques et en Océanie.
Gruaz Sonia
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Sources :
Current protected areas not enough to save parrots from extinction: Study (Mongabay – Liz Kimbrough on 29 January 2021)