Le parc Astérix ferme son delphinarium mais les dauphins restent captifs

Le Parc Astérix a indiqué le 25 janvier 2021 le départ de ses huit dauphins, entraînant ainsi la fermeture de son delphinarium. Une nouvelle qui laisse un goût amer, car si la fermeture de cette prison à dauphins est une victoire, leur transfert la rend illusoire. Déplacer les victimes de la captivité dans d’autres delphinariums, c’est uniquement déplacer le problème. Ces êtres vivants resteront enfermés dans un environnement qui n’est pas le leur, par l’égoïsme de notre espèce.

Une déclaration s’inscrivant dans un contexte actuel

Cette fermeture apparait ainsi plutôt comme une opportunité saisie de se faire bien voir, car elle reste certainement le résultat d’un contexte qui, entre crise sanitaire, réduction des coûts et environnement politico-législatif en mouvance pour la cause animale, n’est pas favorable à la captivité de ces cétacés.

Le 29 septembre 2020, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique annonçait « la fin de la présence d’orques et dauphins dans des delphinariums inadaptés ». Trois établissements sont en France métropolitaine concernés par cette mesure : le Parc Asterix, Planète Sauvage et Marineland.

Quelques mois plus tard, se tenaient du 26 au 29 janvier 2021 les débats à l’Assemblée nationale relatifs à la proposition de loi 3661 « Lutte contre la maltraitance animale ». Les députés ont voté la fin de l’exploitation des cétacés dans les delphinariums, figurant à l’article 12 du texte.

Ainsi, le Parc Astérix prend les mesures anticipées de ce qui allait tôt ou tard lui arriver. Le directeur général, Nicolas Kremer, a affirmé au Parisien que « cette décision a été en réalité prise depuis trois ans ».

Sur ces huit dauphins, sept ont été transférés par groupe « présentant des affinités pour respecter le lien social indispensable à ces mammifères marins » en Espagne (Mundomar, Benidorm et Océanografic, Valence) et en Suède (Kölmarden Djurpark).

Le delphinarium de Mundomar pratique de la delphinothérapie, ainsi des humains pour nager avec ses animaux, les toucher, dans un but thérapeutique. Comme si l’enfermement n’était pas suffisant.

Le parc suédois est un mélange entre un parc d’attractions et un zoo-delphinarium… Notamment réputé pour le funeste sort de ses dauphins : depuis 1969 sur 59 individus, 48 sont morts de la captivité et 6 ont été transférés. Les spectacles avec les cétacés se font dans un lieu fermé, sous les projecteurs et une musique assourdissante : un environnement propice donc pour la « conservation » de ces espèces.

Ces nouvelles prisons à ciel ouvert ont été choisies pour assurer leur « bien-être », car « ces structures bénéficient de personnels qualifiés et experts des dauphins et sont soumis à une des législations les plus strictes en termes de bien-être animal. » Comme cela est souvent le cas, et pourtant, toutes ces autres personnes sombres dans l’abysse de la captivité, sans exception aucune.

Un personnel qualifié n’y changera jamais rien. Un animal sauvage appartient à son habitat naturel et non à une vulgaire piscine chlorée où il sera nourri par l’homme en récompense de sa docilité et exhibé au grand public pour faire du profit.

Photo Crédit : Pixabay

Femke, le symbole de la captivité des dauphins

Femke, la dernière dauphine du Parc Astérix fut euthanasiée avant d’avoir pu être transférée vers Planète sauvage. Le choix d’une structure française, selon le communiqué du Parc Astérix, se fit afin de ne pas la faire souffrir d’un trajet qui serait trop long au vu de sa condition physique.

Martin Boÿe, le responsable scientifique à Planète Sauvage est plus nuancé. “La décision d’euthanasier cette femelle dauphin est la décision du parc Astérix. Un transfert direct entre deux établissements, cela n’existe pas. Nous faisons tous partie d’un même programme européen. C’est lui qui finalise les échanges. Si le Parc Astérix avait décidé d’un transfert de Femke, nous aurions pu l’accueillir, tout comme d’autres parcs européens auraient pu le faire. Les soigneurs ont sans doute décidé qu’elle ne pouvait pas être déplacée.” »

Ainsi ces déclarations laissent à penser qu’un transfert n’était en réalité pas envisageable pour Femke et que son sort était en réalité décidé d’avance.

Âgée de 39 ans, elle était atteinte du syndrome de Cushing depuis quatre ans. C’est une maladie neurodégénérative pouvant toucher les hommes comme les animaux (les chiens et les chevaux, mais cela reste rare chez les dauphins) et dont l’état de santé se dégrade rapidement. Elle souffrait ainsi de problème respiratoire, avait des arrêts alimentaires répétitifs et très peu d’interactions. Son corps a pendant ce temps changé, le syndrome de Cushing cause notamment des obésités localisées et les muscles fondent, elle était selon le communiqué du Parc Asterix devenue très peu active.

Photo Crédit : Parc Astérix – Femke

En 2017, Birgitta Mercera, responsable du delphinarium du Parc Astérix était interrogée par Paris Martch et déclara ainsi que « L’état de Femke n’a rien à voir avec la captivité ou le fait qu’elle n’ait plus son petit. En décembre 2016, nous avons constaté qu’elle grossissait anormalement. Nous avons réduit sa ration de nourriture, mais rien ne changeait. Nous avons donc réalisé une batterie d’examens et envoyé les analyses sanguines dans un laboratoire spécialisé, en Italie, car nous pensions à un problème de thyroïde. L’analyse sanguine a permis de mettre en évidence que Femke souffre de la maladie de Cushing. Il s’agit d’un trouble endocrinien extrêmement rare chez un dauphin. Il est dû au cortisol, une hormone sécrétée en trop grande quantité dans l’organisme et qui conduit à une prise de poids excessive. Femke a un traitement depuis le 6 avril et devra le prendre à vie. Au début, les effets secondaires ont entraîné une perte d’appétit. Mais depuis trois semaines, elle nage comme avant et participe de nouveau aux spectacles ». (Paris Match par Anne-Cécile Beaudoin, 16 mai 2017)

Le Parc Astérix dans son communiqué de presse du 26 janvier 2021 assure avoir pris cette décision « pour l’accompagner dans sa fin de vie avec le plus grand respect, comme bien d’autres propriétaires d’animaux sont amenés à le faire pour éviter toutes souffrances inutiles dans des situations similaires »

Le parallélisme avec d’autres animaux est un peu déplacé, car Femke fut capturée en 1984 au large de la Floride. Elle fut arrachée à son milieu naturel et au sien afin d’être présentée pendant 24 ans dans un delphinarium aux Pays-Bas avant de rejoindre le Parc Astérix en 2008 qui a perpétué son supplice.

Elle n’était alors qu’âgée que deux ans quand les humains ont décidé de l’emprisonner dans un bassin qui n’aurait plus rien à voir avec le bleu infini qu’elle connaissait. Dressée, présentée en spectacle, arrachée à son fils en 2016 afin qu’il soit transférer vers une autre prison, accoucher d’un bébé mort-né peu de temps après… Voilà la vie qui l’attendait.

Photo Crédit : Code Animal à Planète Sauvage 2020

Les dauphins : des « personnes non humaines » ?

Pour Thomas White, professeur d’Éthiques à l’Université de Los Angeles (Loyola Marymount), « Les recherches scientifiques… suggèrent que les dauphins sont des « personnes non humaines » pouvant accéder ainsi à la qualité d’individu. » (Sur la piste des gènes de l’intelligence chez le dauphin, Maxime Lambert, Maxisciences, 2012 (modif. 2018) )

Ces individus ont été reconnus pour leur intelligence. Ils passent le test du miroir, crée par l’humain pour mesurer leur faculté à comprendre, avoir conscience de soi, mais également des autres. En effet, les dauphins répondent également à un « nom », une signature sifflée qui est un signal individuel permettant l’identification lorsque deux groupes se rencontrent en mer (revue scientifique Proceedings of the Royal Society B, 2012). De même, ils ont un besoin accru de lien sociaux. Ainsi, lorsqu’ils sont capturés dans leur habitat naturel, leurs compagnons peuvent parfois les chercher des jours durant, inquiets de la disparition de l’un des leurs.

Naomi Rose, biologiste marine qui étudie les cétacés, explique que les dauphins captifs peuvent être victimes de stéréotypies. « Ce genre de comportements répétitifs, sans intérêts, et autodestructeurs est l’essence de la stéréotypie. C’est un signe d’ennui, de névrose et de dépression. (…) C’est difficile de dire exactement ce que c’est, mais cela témoigne sans aucun doute d’une santé mentale médiocre. »

Naomi Rose fait état du comportement d’un dauphin qui se tapait répétitivement la tête contre les murs de son bassin (Resorts World Sentosa’s, S.E.A. Aquarium, Singapour). En effet, libres, ces mammifères nagent en ligne droite pendant plusieurs kilomètres et plongent à plus de trente mètres de profondeur. Chose impossible en captivité. Ils sont privés de leurs besoins les plus primaires, de leur essence biologique.

La biologiste ajoute que « dans des cas extrêmes, cet ennui, cette monotonie pouvait conduire à la dépression et d’autres problèmes de santé pour ces espèces. »

Photo Crédit : Pixabay

Les delphinariums : une idéologie reposant sur la souffrance animale

Les dauphins, s’ils sont l’air de sourire tout le temps, souffrent d’un profond mal-être lorsqu’ils sont enfermés pour divertir. En effet, des études ont démonté que les cétacés ont conscience de leur captivité et se laisseraient volontairement mourir, ne pouvant plus accepter la réalité de cette vie taciturne.

C’est à ce titre que Ségolène Royal, lorsqu’elle était ministre de l’Environnement avait pris le 3 mai 2017, un arrêté ministériel interdisant la reproduction des dauphins et orques détenus en captivité. Une décision qui avait ébranlé les parcs zoologiques et delphinariums. Saisie par Marineland, le Conseil d’État a annulé cette disposition le 29 janvier 2018. La Haute juridique administrative a estimé qu’il avait « été pris au terme d’une procédure irrégulière ». Mme Royal avait consulté, comme la procédure l’indique, le Conseil national de la protection de la nature et le conseil supérieur de la prévention des risques technologiques. Mais le Grand Dauphin (Tursiops truncatus) fut postérieurement inséré au texte initial soumis à l’avis des conseils, et donc promulgué modifié sans l’accord des deux conseils, comme il est de rigueur.

Fin janvier, la proposition de loi « Lutte contre la maltraitance animale » présentée par le député Loïc Dombreval a repris l’interdiction de reproduction des cétacés. Elle est allée encore plus loin, en prohibant leur détention. Une dizaine de pays ont déjà adopté des mesures en faveur des cétacés, dont le Chili et le Canada.

L’argument de la préservation ou espérance de vie plus longue ne sont que des illusions dans les arguments avancés par les delphinariums. Si la longévité est équivalente, la qualité de vie n’est incontestablement pas à comparer.

De plus, aujourd’hui le plus grand danger de la faune sauvage est l’humain et ses activités. Ainsi, la pêche (et surpêche), la chasse (notamment au Japon), le déversement de produits toxiques et la capture pour divertissement sont les causes de la mortalité de ces dauphins libres. Il faudrait donc revoir notre rapport avec la nature, avant de vouloir la confiner sous prétexte de la protéger.

Photo Credit : Fishermen hunt dolphins at a cove in Taiji, western Japan, on Jan. 20, 2014 – Adrian Mylne—Reuters (The Time)

Les bassins en France ont une profondeur de 5 mètres, et sont sans ornement. Le dauphin abandonne son sonar dont il se sert originairement pour localiser ses proies, des ennemis ou des obstacles. Dans ces bassins vides résonnent le bruit des pompes, de la musique assourdissante, les applaudissements et les cris des spectateurs, faisant de leur quotidien un véritable enfer.

Ainsi, maintenir la captivité des dauphins affecte leur sens le plus primaire : l’ouïe. Ils sont à ce titre exploités par l’armée pour détecter les mines sous-marines, ouvrant la porte à un véritable marché militaire. Illustrant ainsi parfaitement notre rapport à l’animal que nous voulons dominer.

De plus, des études ont démontré que l’eau chlorée et l’exposition au soleil ont des effets négatifs sur la peau et les yeux des dauphins, mais sont également la cause de maladies pulmonaires, d’ulcères, et de problèmes dermatologiques.

Ils sont ainsi constamment sous traitement, que ce soit pour soigner leurs comportements stéréotypiques frôlant l’auto-destruction ou pour les dommages physiques causés par l’enfermement. S’ajoute à cela, les hormones données pour favoriser les inséminations artificielles.

Une vie qui si elle est plus longue, ne donne pas l’envie d’être vécue. Toutefois, militant.e.s et défenseurs.ses de la cause animale proposent une alternative à cet enfer pour ces animaux marins que nous avons exploités jusqu’à les rendre suicidaires.

Photo Crédit : Pixabay

Une alternative à la captivité des dauphins : les sanctuaires

Les sanctuaires sont des « établissements » pouvant recueillir les animaux issus de la captivité afin de leur prodiguer soin et vie en accord avec les besoins de l’espèce, où ils pourront y exprimer un comportement biologiquement naturel.

Cette réhabilitation est souvent pointée du doigt, car elle est jugée impossible pour ces mammifères, dont les nouvelles générations sont nées en captivité et ne pourraient ainsi pas s’adapter à leur véritable milieu naturel.

Ric O’Barry, fondateur du « Dolphin Project », également connu pour avoir été le dresseur de l’une des séries télévisées Flipper (1963-1967), milite pour la libération de ces animaux. Notamment après avoir vécu le suicide traumatisant du dauphin qui incarné le rôle principal.

« Elle était vraiment déprimée… Il faut comprendre que les dauphins et les baleines ne respirent pas inconsciemment comme nous. Chaque souffle qu’ils prennent est un effort conscient. Ils peuvent mettre fin à leur vie à chaque fois. Elle a nagé dans mes bras et m’a regardé droit dans les yeux, pris une grande inspiration et n’en a pas pris une autre. Je l’ai laissée aller, et elle a coulé sur le ventre au fond de la cuve. »

Il démontre que la réhabilitation de ces cétacés dans leurs milieux naturels, qu’ils soient nés ou non en captivité reste possible, quand l’état psychologique du dauphin n’a pas été trop gravement atteint des effets de la captivité (« de l’intervention humaine et du stress »). Il souhaite à terme, mettre fin à la captivité des dauphins du monde entier afin d’offrir un foyer « à ceux qui ne peuvent retrouver sans risques leur liberté ».

Ric O’Barry explique qu’il faut partager avec le dauphin du temps, des expériences, afin d’apprendre à « ne faire qu’un » et créer ainsi une véritable connexion. Pour lui, il n’est pas impératif de relâcher l’animal à l’endroit même où il a été capturé, soit pour le prévenir d’un danger (pollution, chasse, etc.), soit dans le cas où il aurait des difficultés à s’introduire dans un clan en raison de son âge. Ils pourront ainsi s’accommoder d’un lieu différent qui reste toutefois similaire (température de l’eau, nourriture, prédateurs). Des tests de qualité de l’eau seront faits en amont, ainsi qu’une transition alimentaire pour habituer le dauphin aux nouveaux mets dont il se nourrira une fois libre.

Photo Crédit : Blog Never Appart – Ric O’Barry 

C’est en partant de cette base qu’il pose son protocole de relâche, qui se fait en trois temps : des personnes qualifiées, réadaptation et processus de relâche et un suivi postérieur des animaux réintroduits en milieu naturel. Il faudra également pour cela revenir aux bases, qui ont été brisées par le dressage tel que : manger sous l’eau et non en dehors, éliminer toutes interactions humaines et le nourrir à différents moments et endroits de la journée, ses repas ne doivent être que des poissons vivants (et non morts ou décongelés comme c’est souvent le cas en captivité) et se réhabituer à chasser.

Enfin, le suivi se fera aussi naturellement que possible. Des locaux permettront de savoir si l’animal est en vie, où il a été vu et s’il était en présence d’autres individus de son espèce.

Photo Crédit : Pixabay

La remise en liberté : alternative qui s’est avérée fructueuse !

Plusieurs relâches ont déjà été menés par le « Dolphin project » crée par Ric O’Barry, prouvant ainsi qu’une véritable alternative s’offre aux transferts des parcs zoologiques. Voici à titre d’exemples quelques dauphins qui ont pu retrouver leur liberté.

En 1980, deux dauphins d’âgés d’un an et demi, Joe et Rosie, furent capturés à des fins scientifiques. Après six ans de captivité, le scientifique les confia à l’Oceanic Research AMD Communication Alliance (ORCA). Ric O’Barry et ORCA travaillèrent ensemble pour leur réhabilitation en laissant à Joe et Josie l’entière décision de retourner ou non dans leur habitat naturel. Après quelque temps, ils furent à nouveau habitués à se nourrir seuls. Par peur qu’ils soient à nouveau capturés, ils furent déplacés en Géorie et relâchés un mois plus tard. Ils ont été aperçus plusieurs fois après et plus tard deux delphinaux ainsi qu’un autre dauphin étaient aux côtés de Rosie.

Ariel et Turbo ont été réintroduits grâce au protocole cité ci-dessus, au Guatemala en 2001. Ils ont été aperçus un an après ensemble par les pêcheurs et locaux, et Turbo fut aperçu encore un an après nageant au sein des siens.

Jedol, Sampal et Chunsan avaient été capturés illégalement par le zoo de Seoul et maintenus dans des conditions de vie désastreuse, le maire avait ainsi ordonné leur relâche. En collaboration avec l’Association pour le bien-être animal coréen (KAWA), Ric O’Barry partagea ses connaissances et notamment le protocole afin de les assister dans leur mission. Ils ont été maintenus un temps dans un espace délimité où ils étaient placés afin de s’entraîner à se nourrir de manière autonome afin de survivre en liberté.

Sampal, se sentant prêt quitta son habitat provisoire en juin 2013, ses compagnons furent quant à eux relâchés un mois après. En 2014, Sampal et Jedol ont été observés ensemble. En 2016, Sampal et Chunsan furent aperçues chacune dans une région différente et accompagnées de leur progéniture.

Photo Crédit : Pixabay

En 2017, les membres du « Dolphin project » furent sollicités pour venir en aide à deux dauphins capturés à des fins de divertissements en Indonésie au côté de « Jakarta Animal Aid Network » de la police marine, de la marine et des rangers du parc national Karimunkawa. Kari et Munjawa ont été déplacés vers le camp de réadaptation et relâche, Lumba Lumba du Dolphin Project, situé au sein du parc national (construit en 2011). Malheureusement Kari, trop atteint par sa capture qui s’est opérée de manière barbare et de sa détention qui lui fut fatale décéda peut après. Munjawa après une évaluation minutieuse sembla quant à elle prêt à être relâchée.

Ces cas-là suffisent amplement à démontrer qu’un retour à leur état naturel est possible et qu’il ne doit en aucun cas être écarté s’il est long et demande des efforts. Il est du devoir de l’humain d’accepter de remettre dans son habitat naturel, l’autre personne qu’il est venu capturer, pour des fins de divertissement. Car lorsqu’il s’agit de transfert international, européen, d’accouplement, de représentation au public, tous les moyens humains et financiers sont mis en œuvre.

Le temps est donc venu d’accepter les animaux comme des individus à part entière, qui ont le droit de jouir de leur propre existence et non d’être asservie à nos lubies.

Photo Crédit : Pixabay

« Le dauphin donne l’impression de vouloir être traité comme un animal de compagnie. Il sourit toujours — donne l’impression de rire. Il nous sollicite pour être caressé ou que l’on joue avec. Comme s’il était un véritable animal de compagnie. Mais c’est une illusion. Les dauphins seront toujours sauvages, créent par la nature pour y jouer un rôle et non des jeux ridicules dans une minuscule piscine pour notre divertissement. » (Dolphin Project)

Pénélope Ehles

Photo Crédit : Pixabay

Sources

En hyperliens dans le corps de l’article.

Pour aller plus loin

  • Blackfish, Gabriela Cowperthwaite sur l’histoire de Tilikum, l’orque « agressive » de SeaWolrd en Floride,
  • The Cove (La baie de la honte), Louie Psihoyos sur le massacre des dauphins dans la baie de Taiji au Japon afin d’alimenter le divertissement (où les dresseurs viennent « choisir » leurs nouvelles victimes) et la consommation humaine
  • https://www.dolphinproject.com/resources/about-dolphins/dolphin-facts/