Nos organisations, Code Animal, Fondation Brigitte Bardot, Fondation Droit Animal Ethique et Sciences, les Pisteurs et la Société Protectrice des Animaux s’allient aujourd’hui pour proposer une autre vision du cirque. Un cirque sans animaux est possible !
Dans notre vidéo, nous dénonçons la présence des animaux sauvages dans les cirques, activité toujours légale en France aujourd’hui. Les problématiques liées ont été soulevées depuis des années maintenant : dressage violent, mal-être lié à la captivité, problèmes récurrents de sécurité publique, transport constant, etc.
Aucun argument ne peut justifier l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques aujourd’hui.
Le 41ème Festival de Demain l’a démontré ces derniers jours, le cirque n’a pas besoin d’animaux pour émerveiller !
La France à la traîne !
En Europe, 24 pays de l’Union Européenne sur 28 ont entendu l’appel des experts et se sont positionnés contre la présence des animaux sauvages dans les cirques pour des raisons évidentes de bien-être animal, de sécurité et de santé publique ainsi que pour des questions éthiques.
En France, 71% de la population française souhaite une loi d’interdiction des animaux sauvages dans les cirques (I-Fop/30 Millions d’Amis). Selon le sondage OpinonWay d’octobre 2019 réalisé pour Fondation Brigitte Bardot, Fondation Droit Animal Ethique et Sciences et la Société Protectrice des Animaux :
71% pensent que les besoins biologiques des animaux sauvages ne sont pas respectés dans les cirques ;
72% estiment que les numéros réalisés par les animaux sauvages ne reflètent pas leurs comportements habituels et aptitudes naturelles ;
74% jugent que l’hébergement des animaux sauvages dans les cirques est incompatible avec les impératifs biologiques de leur espèce ;
75% expriment leur désaccord quant à la compatibilité des transports fréquents avec le rythme de vie et les comportements naturels des animaux sauvages ;
43% des Français estiment que la présentation de numéros avec des animaux sauvages peut avoir un impact négatif sur le développement psychologique des enfants ;
18% des Français voient l’avenir du cirque avec des animaux sauvages.
👉 Seuls 16% des Français ne voient pas de changements nécessaires pour le cirque.
La fréquentation sous les chapiteaux étant en baisse selon les professionnels du cirque (Arlette Gruss – Nice Matin 01.02.19), certaines enseignes aussi connues que Arlette Gruss annulent des tournées entières, pendant que d’autres sont en liquidation judiciaire comme le cirque Pinder.
Les communes françaises sont elles aussi de plus en plus nombreuses à demander au Gouvernement une réglementation nationale interdisant la présence d’animaux sauvages dans les cirques.
Ainsi, 400 villes ont déjà pris position via le vœu proposé par Code Animal.
Il est temps que la France rejoigne les autres pays de l’Union européenne qui ont pris position pour des cirques sans animaux ; une évolution naturelle pour un spectacle qui doit s’adapter aux attentes de son public.
Elisabeth Borne entrera-t-elle dans l’Histoire ?
François de Rugy a eu le courage de mettre en place une commission interministérielle sur les questions relatives à la faune sauvages captives par le biais de quatre groupes de travail : cirque, zoo, fourrure et delphinarium.
Pendant quatre mois, nos organisations ont participé aux commissions et ont rédigé un rapport commun avec les 10 associations partenaires présentes (AVES, CACH, CAP, Fondation Assistance aux Animaux, Fondation 30 millions d’amis, LFDA, One Voice, Paris Animaux Zoopolis, Pisteurs de cirques, SPA).
Ensemble, nous avons synthétisé nos revendications pour mettre en place une transition vers des cirques sans animaux. Madame Elisabeth Borne a repris ce travail sur la faune sauvage captive lors de son arrivée au Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, et nous avons pu la rencontrer fin août pour présenter nos conclusions et nos revendications.
Des mesures devraient être annoncées dans les prochaines semaines et nous espérons que l’interdiction de la présence des animaux sauvages dans les cirques en fasse partie.