Code Animal a capté des images exclusives en France.
Le 21 Mai, 2 guépards sont morts brutalement au zoo de Doué la Fontaine (49), sous les yeux d’un public choqué.
Nous révélons aujourd’hui les images du premier guépard qui meurt en 30 minutes avec le témoignage du soigneur qui confirme la mort des animaux.
Nous ne remettons pas en cause le professionnalisme de l’équipe des soignants mais nous interrogeons sur le décès de ces animaux à plusieurs titres :
- Une explication sur la mort de ces animaux nous a été formulée car nous avons pu nous entretenir avec un des vétérinaires du zoo, mais nous n’avons pas eu accès aux résultats des analyses entreprises ni au rapport d’autopsie.
- Quel est le réel intérêt de former un tel groupe socialement artificiel d’individus femelles.
- Les guépards développent des pathologies graves en captivité, quel intérêt y a-t-il alors de les maintenir dans des zoos mis à part augmenter le nombre de visiteurs ?
- N’y a-t-il pas lieu, pour cette espèce encore plus que pour d’autres, de privilégier et appuyer les programmes in situ déjà existants ainsi que la préservation des territoires ?
- Pourquoi les zoos ne communiquent pas plus au niveau du grand public sur les problèmes rencontrés, sur les décès accidentels ou médicaux ?
- Les naissances, elles, sont toujours annoncées à grand renfort de publicité. On communique beaucoup moins sur les animaux morts en bas âge ou sur le devenir de tous ces bébés.
- Pourquoi seuls les décès des animaux très vieux et charismatiques sont signalés ? N’y a-t-il pas une envie de continuer à véhiculer l’idée que l’animal de zoo vit bien plus longtemps que son congénère libre car il n’a pas à affronter les risques liés à son environnement naturel devenu si dangereux ?
Un rapport exclusif
Un rapport d’une cinquantaine de pages a été réalisé par l’équipe de Code Animal et démontre que la captivité des guépards tue littéralement ces animaux particulièrement sensible à l’environnement articulaire du zoo.
La conservation n’est qu’un beau discours marketing : Entre 1936 et 2018, plus de 550 guépards ont transité dans les zoos français, aucun n’a jamais été relâché. Pire encore, des dizaines d’animaux ont été capturés et importés en France !
Comme nous pouvons le lire dans les standards de détention de l’association des zoos européenne, les besoins des guépards ne sont pas exactement connus, notamment en terme de nourriture. Les zoos se basent donc sur les connaissances du chat domestiques pour s’occuper de ces animaux !
Les animaux développent des pathologies liées à la captivité qui ne sont pas observées dans le milieu naturel.
Le guépard se reproduit très mal en captivité et la mortalité infantile est très élevée.
Autant d’arguments qui montrent la supercherie de la captivité des guépards pour leur « conservation ».
Lire le rapport