Le responsable de l’animalerie de Fayet a été verbalisé par l’Office National de la Chasse pour détention illégale de 5 Rainettes amazoniennes… Il passera donc au tribunal correctionnel de Saint Quentin pour détention non autorisée d’animal non domestique, et exploitation d’établissement sans certificat de capacité.
Le responsable de l’animalerie déclare dans l’Aisne Nouvelle « Je vais confiant au tribunal. La législation n’est pas claire. Je ne pense pas faire de mal à la planète, ces grenouilles venaient d’un élevage. On essaye de faire bien, mais on se trompe. On hésite donc à répondre à la demande d’animaux exotiques. »
Perrick Benoît, le responsable de l’animalerie se défend en affirmant qu’il ne savait pas que les rainettes amazonienne ne faisait pas partie de la famille des grenouilles Hyla dont il est capacitaire… sauf que les 34 espèces de ce genre Hylia ne se rencontre qu’en Europe, en Afrique du Nord, au sud de l’Asie et en Amérique du Nord et pas en Amérique du Sud ! Cette information, permettant donc de savoir qu’une rainette amazonienne ne fait pas partie du genre Hyla, est à la portée de tous, alors peut-on comprendre qu’un capacitaire, donc spécialiste de cette espèce ne le sache pas ?
Ce n’est donc pas la législation qui n’est pas claire, mais les connaissances de ce soit-disant spécialiste à qui l’on a donné si facilement un certificat de capacité. Et il n’est pas le seul.
De plus affirmer « Je ne pense pas faire mal à la planète » relève de la farce. Vendre des animaux, c’est en faire des marchandises et de ce fait entretenir l’idée qu’ils sont commercialisable. Par conséquent, c’est aussi inciter à des prélèvements dans la nature et donc le développement d’un trafic.
Les animaux sauvages ne sont pas à vendre, et c’est bien là que commencent tous les problèmes de disparition des espèces.
Franck Schrafstetter