France : Punch, l’éléphant fusillé

Punch
Punch

Suite à des déboires sentimentaux, le dresseur de l’éléphant Punch quitte le cirque Pinder. On est en 1907, le cirque est alors installé dans le Tarn-et-Garonne. L’éléphant déstabilisé, sentant tout à coup un sentiment de liberté ou ne supportant pas la venue d’un nouveau cornac (l’histoire ne le dit pas) se livre à des accès de violence. Il éventre deux chevaux et blesse grièvement son nouveau dresseur.

Ce mâle asiatique de 2,75 mètres au garrot et de plus de 3 tonnes devint incontrôlable. Le responsable du cirque Arthur Pinder se décide alors à le faire abattre. Il contacta l’armée qui lui dépêcha douze de ses meilleurs tireurs.

Le journal La petite Gironde, raconte que cette exécution eut lieu devant mille personnes : « Punch avait l’air parfaitement calme lorsque la première décharge l’atteignit. Il resta debout, comme s’il avait été sonné tel un boxeur sur le ring. La seconde rafale lui fit plier les genoux, il s’affaissa doucement et roula sur le côté. C’était fini ».

Arthur Pinder fit don de la peau la même année à la ville de Toulouse. L’animal fut naturalisé par Philippe Lacomme, qui le livra en 1910 au muséum de Toulouse.

En 1902 un autre éléphant de cirque a été exécuté par strangulation avant d’être donné au musée de Nantes. Et en 1972, c’est un éléphant du cirque de Rancy qui a été abattu après avoir tué son dresseur.