En ce qui concerne le commerce international des animaux exotiques, certains animaux ont été enlevés de leur environnement naturel et subissent souvent un long transport sans que leur bien-être soit pris en compte.
Exemple : les becs de certains oiseaux sont scotchés et ils sont ensuite placés dans des tubes cachés dans des valises pour le transport. Il en est de même pour les tortues. Dans le commerce illégal, de nombreux animaux ne survivent pas à ce transport. Selon Stéphane Ringuet du programme TRAFFIC, « entre 40 et 50 % des oiseaux sauvages capturés meurent avant même d’être exportés, du fait des méthodes employées pour piéger et les conditions de transport et de détention, souvent lamentables ».
Une vie dans une boîte
Dans les marchés d’animaux, le bien être animal peut aussi faire défaut. Selon le rapport, AMPHIBIAN AND REPTILE PET MARKETS IN THE EU: AN INVESTIGATION AND ASSESSMENT Arena, Steedman and Warwick, 2012, suite à des visites de marchés d’animaux exotiques dans trois pays (Allemagne, Espagne et Royaume Uni), il a été relevé que la majorité des reptiles et amphibiens présents étaient stressés. Cela soulève la problématique du bien-être animal au sein des marchés d’animaux exotiques en général, et donc au sein des marchés français.
Ces animaux sont enfermés dans de minuscules boîtes et leur vie ne sera plus dès lors qu’enfermement… Leur destin est empaqueté et nous agissons comme si cela était naturel.