En effet, le gouvernement n’apporte aucune aide financière aux différents centres de sauvegarde du pays, même lorsqu’il leur confie des animaux issus de saisie ou trouvés sur la voie publique.

Les centres parviennent à faire face aux différentes dépenses grâce aux donations, aux visites guidées et à la contribution apportée par les volontaires.

Nous avons eu la chance de faire une visite guidée très instructive sur le fonctionnement de cette structure avec une de ces volontaires à long terme. Actuellement, ils ne sont que 4  pour faire fonctionner la structure, à cause de la pandémie due au Coronavirus, contre une trentaine en temps normal.

Chaque animal présent dans le centre est un rescapé et a vécu une histoire particulière souvent dramatique : certains ont servi d’attraction touristique dans des hôtels pendant des années, d’autres ont été retrouvés orphelins, leur mère étant décédée accidentellement, par traumatisme ou empoisonnement, d’autres encore sont malades ou ont été utilisés comme animaux de compagnie. Dans ce dernier cas de figure, il s’agit alors bien souvent de perroquets ou de singes.

Le but du centre n’est pas de maintenir captif tous ces animaux mais de les relâcher dès et quand c’est possible.

Cependant, pour chaque animal relâché, il faut faire une demande et obtenir une autorisation gouvernementale, autorisation qui sera accordée ou non selon des critères parfois difficiles à cerner (d’après les dires des responsables des centres).

Les animaux qui ne pourront être relâchés car trop imprégnés à l’homme, handicapés ou malades, restent au centre qui fait alors au mieux pour leur offrir des conditions de vie le plus possible en adéquation avec leurs besoins fondamentaux.

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